A-t-on de l'univers affermi la conquête ? |
VOLTAIRE
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Triumv. I, 4 |
conquête |
Je ne le vois pas bien affermi sur ses étriers |
D'ALEMBERT
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Lett. à Voltaire, 18 oct. 1760 |
étrier |
Enfin notre bonheur est-il bien affermi ? |
CORNEILLE
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Hor. I, 4 |
affermi, mie |
Un prince est dans son trône à jamais affermi |
CORNEILLE
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Nicom. III, 2 |
dans |
Pour moi je ne suis roi que par l'onction, et encore peu affermi |
SACY
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Bible, Rois, II, III, 39 |
onction |
Un prince est sur son trône à jamais affermi, Quand il est honoré du nom de son ami |
CORNEILLE
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Nicom. III, 2 |
affermi, mie |
Ce même Bajazet, sur le trône affermi, Méconnaîtra peut-être un inutile ami |
RACINE
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Baj. I, 1 |
affermi, mie |
Les Dieux m'ont secourue, et mon coeur affermi N'a rien dit ou du moins n'a parlé qu'à demi |
RACINE
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Mithr. II, 1 |
affermi, mie |
Je vois que Cécile l'accuse ; Dans un projet coupable il le fait affermi |
CORNEILLE Th.
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Essex, II, 3 |
affermi, mie |
Un prince est dans son trône à jamais affermi Quand il est honoré du nom de son ami [de Rome] |
CORNEILLE
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Nicom. III, 2 |
honoré, ée |
Ce même Bajazet, sur le trône affermi, Méconnaîtra peut-être un inutile ami |
RACINE
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Bajaz. I, 1 |
méconnaître |
Les dieux m'ont secourue, et mon coeur affermi N'a rien dit, ou du moins n'a parlé qu'à demi |
RACINE
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Mithr. II, 1 |
secourir |
Enfin des légions l'entière obéissance Ayant de votre empire affermi la puissance.... |
RACINE
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Brit. IV, 2 |
affermir |
Ce n'est donc point, Ismène, un bruit mal affermi ? Je cesse d'être esclave et n'ai plus d'ennemi |
RACINE
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Phèdre, II, 1 |
esclave |
Enfin des légions l'entière obéissance Ayant de votre empire affermi la puissance.... |
RACINE
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Brit. IV, 2 |
obéissance |
Mais si dans son devoir votre coeur affermi Voulait ne point s'entendre avec son ennemi.... |
RACINE
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Brit. III, 1 |
affermi, mie |
Mais si dans son devoir votre coeur affermi Voulait ne point s'entendre avec son ennemi |
RACINE
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Brit. III, 1 |
entendre |
Il a été affermi dans son pouvoir par une force étrangère... qui n'a que faire des bonnes maximes pour produire les bons succès |
GUEZ DE BALZAC
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Socrate chrétien, VIII |
que [1] |
Toute innovation est à craindre dans un gouvernement ; la plus sainte et la plus douce des religions, le christianisme même ne s'est pas affermi sans causer quelque trouble |
DIDEROT
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Pens. phil. n° 43 |
innovation |
Que si le plus constant et le mieux affermi Se relâche souvent, souvent tombe à demi |
CORNEILLE
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ib. I, 19 |
constant, ante |
Souvent dans sa grandeur quand le coupable en paix Semble de crime en crime affermi pour jamais |
DELAVIGNE
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Vêpres sicil. I, 3 |
coupable |
Combien fut affermi dans l'amour de la liberté un peuple qui voyait ce consul sévère [Brutus] immoler à la liberté sa propre famille ! |
BOSSUET
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Hist. III, 6 |
liberté |
Il [Pierre le Grand] voulut apprendre de près en quels termes était le régent de France avec l'Angleterre, et si ce prince était affermi |
VOLTAIRE
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Russie, II, 8 |
terme |
Il n'y a rien sur la terre ni de si bien concerté par la prudence, ni de si bien affermi par le pouvoir, qui ne soit souvent troublé et embarrassé par des événements bizarres qui se jettent à la traverse |
BOSSUET
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2e sermon, purific. 2 |
jeter |
Il n'y a rien sur la terre ni de si bien concerté par la prudence, ni de si bien affermi par le pouvoir, qui ne soit souvent troublé et embarrassé par des événements bizarres qui se jettent à la traverse |
BOSSUET
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2e sermon, Purific. 2 |
traverse |
Enfin, des légions l'entière obéissance Ayant de votre empire affermi la puissance, On vit Claude ; et le peuple, étonné de son sort, Apprit en même temps votre règne et sa mort |
RACINE
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Brit. IV, 2 |
règne |
En fait de découvertes nouvelles, il ne se faut pas trop presser de raisonner, quoiqu'on en ait toujours assez d'envie, et les vrais philosophes sont comme les éléphants, qui, en marchant, ne posent jamais le second pied à terre que le premier n'y soit bien affermi |
FONTENELLE
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Mondes, 6e soir. |
philosophe |
Si le mot de grâce suffisante est une fois affermi, vous aurez beau dire que vous entendez par là une grâce qui est insuffisante, vous n'y serez pas reçu |
PASCAL
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Prov. II |
recevoir [1] |
En voici une où le second membre est divisé en trois incises croissantes : Il a été affermi dans son pouvoir par une force étrangère et qui n'était pas de lui ; - par une force qui appuie la faiblesse [qui arrête les chutes de ceux qui se précipitent], - qui n'a que faire des bonnes maximes pour conduire les bons succès |
GUEZ DE BALZAC
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dans JULLIEN |
rhopalique |
Disons à ce nouveau Constantin, à ce nouveau Théodose [Louis XIV révoquant l'édit de Nantes].... ce que les six cent trente Pères dirent autrefois dans le concile de Chalcédoine : Vous avez affermi la foi, vous avez exterminé les hérétiques |
BOSSUET
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le Tellier. |
père |